VALIGNY: Plaque Jeanne Marie GUYOT
1900 – 1962
Sans qu’il s’agisse à proprement parler d’un acte de Résistance, ce qui s’est passé là illustre un épisode de tension au passage de l’armée Allemande dans son repli de l’été 1944 : un exemple d’issue heureuse dans des circonstances qui auraient pu être dramatiques !
Mademoiselle Jeanne-Marie GUYOT
Institutrice et secrétaire de mairie pendant une vingtaine d’années à Valigny, elle y enseigna durant toute la Guerre, et reste dans les mémoires en raison d’un événement tragique de la commune.
Durant l’été 1944, un matin très tôt, une colonne allemande se repliant fut bloquée dans le bourg de Valigny : venant d’Ainay, elle trouva les routes coupées. Celle de Couleuvre par des arbres abattus, celles de Goule et de Lurcy-Lévis par des ponts sautés.
Un motard allemand trouva même la mort en bas du bourg, en tombant dans l’Auron.
Les soldats tirèrent des coups de feu. Un pensionnaire, chargé de ravitailler le boulanger en eau de la pompe, en laissa ses seaux sur place.
La famille MAUPLIN se réfugia à l’arrière de sa maison.
A la recherche d’un médecin, les Allemands se rendirent à la mairie, où ils réveillèrent Mademoiselle GUYOT, qui résidait à l’étage. Fait aggravant, ils trouvèrent dans l’école du matériel susceptible d’appartenir à la résistance. Elle ne dut sa vie sauve qu’en leur affirmant que la forêt de Tronçais abritait plus d’un millier de partisans.
L’Adrienne”, cantinière de l’école, leur fit la même déclaration.
Ils partirent par la rue du lavoir, en franchissant l’Auron à gué.




